Page 17 - Guide de l'Enseignement Supérieur au Maroc
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GUIDE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR AU MAROC 2020




 Ils racontent leur vie au Maroc











 Ils ont opté pour le Maroc pour poursuivre leurs études supérieures. Ils l’ont choisi pour sa proximité, sa qualité d’enseignement, la simplicité des procédures... Aujourd’hui, ils sont des milliers à être venus
 des quatre coins d’Afrique pour étudier dans les écoles et universités marocaines. Leur quotidien, leurs craintes, leurs surprises, les difficultés qu’ils ont rencontrées, ce qu’ils ont aimé… Quelques étudiants ont
 accepté de se confier à L’Economiste et de partager leur expérience.


                                     n «Un excellent compromis»


                   Hady Guindo, 4e année Marketing & Communication à l’Esca (Mali)


             «VIVRE ensemble n’implique pas seulement de vivre côte à côte, mais de se respecter, et de s’entraider.
          C’est ce que j’ai appris en venant étudier au Maroc. La solidarité et l’hospitalité sont des valeurs centrales que j’ai
          retrouvées chez tous les marocains de manière très naturelle. D’un point de vue religieux, les marocains respectent
          les autres pratiques et religions, il y a une vraie liberté de culte, qu’on ne retrouve pas forcément dans d’autres pays
          du Maghreb.
             Initialement je souhaitais partir en Europe, mais comme cela était très coûteux, j’ai opté pour le Maroc. C’est
          un excellent compromis. Nous pouvons y poursuivre de bonnes études sans pour autant se ruiner, et le niveau de
          vie reste assez accessible. J’ai postulé à Esca de manière très simple et pragmatique, je savais que je voulais faire
          des études de commerce, j’ai donc, tout simplement, cherché sur internet la meilleure business-school au Maroc,
          et j’ai opté pour l’ESCA.
             Mon installation a été excellente, par rapport à ce que j’appréhendais. Dès mon arrivée, une équipe de l’école
          m’a prise sous son aile. Elle m’a aidée à trouver un logement, et assistée durant toutes les étapes administratives.
          J’ai trouvé cela vraiment sympa, car je n’ai pas été livrée à moi-même. Etant une passionnée de voyages, j’ai pro-
          fité des différents festivals et événements culturels organisés dans le pays, pour découvrir d’autres régions. J’ai pu
          visiter Marrakech lors du Marrakech du Rire, Tanger durant le Tanjazz, Rabat durant Mawazine, et enfin Agadir,
          lors du festival de la musique. Sincèrement, c’est fort agréable d’étudier dans un pays ayant une grande richesse
          et diversité culturelle. Côté administratif, il n’y a pas de démarches particulières à suivre hormis celle du visa qui
          prend environ une semaine, si nous avons toutes les pièces demandées». o



                         Près de                                            n «Une réelle cohabitation entre religions»

                  18.800 étudiants                                      Boris Cedric Pedjiobah, 4e année Finance, Audit et Contrôle
                                                                                       de Gestion à l’ESCA (Cameroun)
                    d’autres pays


                africains étudient                                                                                      J’avais quelques appréhensions sur
                                                                                                                        la liberté de culte au Maroc. Cepen-
                                                                                                                        dant, j’étais agréablement surpris que
                  au Maroc dont                                                                                         la communauté catholique soit aussi
                                                                                                                        dynamique, avec des églises et un
                      1/3 de filles                                                                                     archevêché très bien organisé. Il y a
                                                                                                                        une belle et réelle cohabitation entre
                                                                                                                        les religions dans le pays. Elles se
                                                                                                                        pratiquent dans un cadre de fraternité,
                                                                                                                        d’amour, de respect et de tolérance. Je
                                                                                                                        trouve cela formidable.
             «J’AI choisi le Maroc tout d’abord pour                                                                       Par ailleurs, le Maroc n’a rien
          sa proximité, ce qui est un avantage pour moi en                                                              à envier aux pays occidentaux en
          termes de coût, mais aussi pour la qualité des for-                                                           termes de divertissement. Casablanca
          mations qui y sont proposées. J’ai aussi été encou-                                                           par exemple, est une ville cosmopo-
          ragé et rassuré par toutes les expériences positives                                                          lite, qui dispose de grands centres
          de mon entourage. Mon cousin avait fait ses études                                                            commerciaux modernes,  conçus
          à l’Esca, c’est en partie grâce à lui que j’ai choisi                                                         pour pouvoir y passer la journée si
          d’y postuler.  Après avoir contacté l’école, j’ai pas-                                                        on le souhaite. Pour ma part, je suis
          sé des épreuves écrites, puis un entretien individuel,                                                        amateur de danse, à chaque fois que
          suivi d’un entretien en groupe.                                                                               j’ai du temps je vais m’entraîner. Je
             La procédure de visa n’est pas lente, cela                                                                 donne même des cours aux étudiants
          prend en moyenne 5 jours. A mon arrivée, j’ai été                                                             de mon école dans le cadre de la vie
          accueilli par des membres de l’école à l’aéroport,                                                            associative».o
          qui m’ont accompagné lors de mon installation.                                                                               Tilila EL GHOUARI




                                                                                                                                                    17
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