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Etudier à l’étranger: Ce qu’il faut savoir avant de franchir le pas

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Etudier à l’étranger est une démarche qui permet de s’immerger dans une nouvelle culture et d’apprendre des langues tout en boostant son développement personnel. Une expérience particulièrement recherchée chez les recruteurs, synonyme à leurs yeux d’ouverture et d’indépendance (Ph. Privée)

Partir étudier à l’étranger après l’obtention de son baccalauréat représente une aventure à part entière. Une expérience transformatrice qui permet de s’émerger dans une nouvelle culture, tout en améliorant sensiblement ses compétences, mais qui est aussi synonyme de défis. Il convient donc de peser le pour et le contre avant de programmer son départ. Petit récapitulatif des avantages et des inconvénients à prendre en considération avant de franchir le pas…

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Une immersion culturelle inestimable

L’un des principaux avantages des études à l’étranger réside dans la possibilité de découvrir une nouvelle culture, une autre manière de vivre et, plus crucial encore, une perspective de vie singulièrement différente. Un voyage susceptible de permettre aux étudiants de gagner considérablement en ouverture d’esprit mais, aussi, en tolérance. «Etudier à l’étranger offre l’opportunité d’explorer des coutumes, des traditions et des perspectives différentes. Cela aide les étudiants à explorer de nouvelles manières de penser», confie à ce sujet Youssef Rharib, consultant en orientation scolaire et professionnelle, spécialisé en études à l’étranger, également directeur général de Bridge to Study. Une expérience qui permet ainsi d’élargir leur compréhension du monde, et de favoriser la compétence «interculturelle» tout en améliorant leurs capacités d’adaptation.

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L’acquisition de nouvelles langues

Etudier à l’étranger offre aux bacheliers fraîchement diplômés l’opportunité d’apprendre une nouvelle langue étrangère ou d’en perfectionner son niveau. En s’immergeant dans un environnement linguistique étranger, les étudiants peuvent en effet accélérer ce processus et devenir des locuteurs plus compétents. «Quoi de mieux que d’apprendre une langue dans son pays d’origine en la pratiquant avec les natifs», souligne Rharib. Une langue acquise dont la maîtrise constituera un atout inestimable aux yeux des recruteurs, et ouvrira aux étudiants la porte à de nouveaux horizons professionnels sur un marché du travail de plus en plus «mondialisé».

Un moyen de booster son développement personnel

Sortir de sa zone de confort en étudiant dans un pays étranger au sien peut favoriser l’épanouissement personnel et amener à la découverte de soi. Les étudiants qui franchissent ce pas développent ainsi leur résilience et leur autonomie. «En étant amenés à naviguer seul dans des situations nouvelles, différentes et parfois même complexes, ces jeunes apprennent à résoudre des problèmes de manière indépendante, et développent de nouvelles capacités», tient à préciser Rharib. «Des compétences perçues comme un avantage concurrentiel significatif sur le marché de l’emploi, tant au Maroc qu’à l’international», complète sur ce point Youssef El Hammal, directeur d’YM Africa (centre spécialisé en orientation des étudiants et en accompagnement d’étudiants à l’étranger).

Un enrichissement académique

Bon nombre des étudiants qui optent pour des études à l’étranger le font pour pouvoir accéder à un enseignement de haute qualité, et à des cours spécialisés qui ne sont pas toujours dispensés dans leur pays d’origine. «Cela permet de se spécialiser dans des domaines correspondant mieux à leurs intérêts et à leurs aspirations professionnelles», précise le DG de Bridge to Study. La démarche permet également d’apprendre autrement, en intégrant de nouvelles méthodes d’enseignement, enrichissant et complétant ainsi leur expérience universitaire. Par exemple, dans les pays anglo-saxons, les enseignants valorisent la réflexion personnelle et non la restitution des cours.

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Tisser un réseau international

Les contacts cumulés durant ses études à l’étranger, qu’il s’agisse d’amis, de mentors ou encore de collègues, constituent des liens précieux qui vont donner lieu par la suite à des collaborations professionnelles ou à des opportunités de carrière. «Ces réseaux permettent aux étudiants de rester connectés avec des personnes du monde entier, ce qui peut être bénéfique pour leur progression professionnelle et avoir un impact positif sur leur CV», explique Rharib.

Un choc des cultures

Etudier à l’étranger peut bien souvent être synonyme de choc des cultures pour les étudiants qui tentent cette aventure. Ceux-ci peuvent en effet rencontrer des problèmes liés aux barrières aussi bien linguistiques que culturelles, renvoyant à la religion, aux rôles des sexes ou encore, aux différences communicationnelles… «La barrière linguistique peut rendre difficile la communication avec les locaux et la compréhension des cours dispensés. De plus, ces différences peuvent entraîner des malentendus et des incompréhensions susceptibles d’engendrer un sentiment d’isolement chez les étudiants», tient à avertir Rharib.

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Le mal du pays

Vivre loin de sa famille ou de ses proches peut représenter une expérience émotionnellement éprouvante pour bon nombre d’étudiants. Dans la durée, l’éloignement géographique est susceptible d’engendrer un sentiment d’isolement pouvant impacter leur bien-être mental, et affecter leurs capacités à se concentrer en classe. «L’éloignement familial peut être source de difficultés, notamment en matière d’adaptation et de sentiment de solitude», précise El Hammal.

Un coût financier qui pèse lourd

Le coût financier représente un inconvénient de taille lorsqu’il s’agit de partir étudier à l’étranger. Les frais de scolarité dans les universités étrangères peuvent être considérablement plus élevés que dans le pays d’origine de l’étudiant. S’y ajoutent par ailleurs l’ensemble des dépenses «supplémentaires» telles que le logement, la nourriture, les frais de voyage, les assurances et les dépenses courantes. «Les frais de scolarité et le coût de la vie dans ces pays peuvent rapidement devenir un obstacle de taille», tient à souligner El Hammal. Pour minimiser les dépenses, il est conseillé de viser l’admission dans une université publique, de chercher à décrocher des bourses d’études (notamment gouvernementales) et de se loger dans une résidence universitaire. «Une stratégie qui permet d’optimiser son budget tout en bénéficiant d’une formation de qualité», conseille l’expert.

Karim AGOUMI

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