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Soft skills en écoles de commerce: Une composante essentielle du cursus

  • Communication, créativité, leadership… Parfois plus importants que les hard skills!
  • Simulations d’entreprise, ateliers de développement, vie associative… Les outils

L’enseignement en école de management et de commerce ne se limite plus aujourd’hui à la simple acquisition de connaissances théoriques et techniques. Il vise désormais à transmettre des compétences transversales (les soft skills) devenues capitales pour pouvoir réussir pleinement son intégration dans le monde professionnel.

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Afin d’y parvenir, un certain nombre d’activités ludiques et pédagogiques accompagne les étudiants tout au long de leur cursus, parallèlement au programme académique. Leur objectif est double: permettre à ces derniers de vivre des moments riches en émotions, tout en aiguisant leur profil et en mettant en application leurs savoirs théoriques. «A Rabat Business School, nous sommes convaincus que le développement des soft skills est aussi important que l’acquisition des connaissances académiques, car cela prépare nos étudiants à être des professionnels compétents, polyvalents et adaptés aux exigences du marché du travail», souligne à ce sujet le directeur général de Rabat Business School, Olivier Aptel. «80% des métiers du futur ne sont pas encore inventés. Cela veut dire que notre responsabilité consiste à équiper nos étudiants en compétences et en outils adaptés à cette incertitude, en les rendant à la fois agiles, adaptables et digital friendly», ajoute le DG. Sur le marché du travail, les employeurs sont friands de soft-skills.

«Ce qui est nouveau aujourd’hui est que les entreprises considèrent majoritairement que ces compétences sont plus stratégiques que les compétences techniques ou hard skills», assure François Thérin, directeur des programmes Full time et Senior Advisor auprès du doyen à Africa Business.

Cet aspect est présent au sein même des cours à travers des projets de groupe et des études de cas. Des outils permettant aux étudiants de travailler ensemble pour résoudre des problèmes, de développer leur leadership et d’améliorer leur compréhension des autres. Parmi les compétences transmises notamment, la communication, la collaboration qui se retrouve dans le partage d’idées et la prise de décisions commune mais aussi, la flexibilité afin de s’adapter aux changements. «Nous employons une multitude de méthodes pour développer les compétences clés chez nos étudiants. Cela inclut notamment des projets de groupe visant à les familiariser avec le travail en équipe», assure Olivier Aptel.

Autre moyen efficace utilisé par les écoles pour transmettre ces soft skills, les simulations d’entreprise. Un outil qui permet aux étudiants de mieux cerner le fonctionnement des entreprises et de développer de réelles compétences en stratégie et en prise de décision, tout en appliquant «sur le terrain» leurs compétences en communication et en collaboration. «C’est principalement la mise en situation qui permet de développer un nouveau savoir-être ou d’enrichir un existant. Les écoles de commerce ont donc multiplié ces possibilités», assure François Thérin. «Les simulations d’entreprise représentent un moyen de renforcer la capacité à prendre des décisions interpersonnelles», complète Olivier Aptel.

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Comptant également parmi les activités les plus adoptées par les écoles, les ateliers de développement personnel et professionnel aident les étudiants à développer leur confiance en soi, à améliorer leur capacité à travailler sous pression mais, également, à développer d’autres compétences clés pour percer dans le monde du travail. Des ateliers pouvant être interactifs et fournissant des outils ainsi que des stratégies pour améliorer sensiblement la communication, la prise de décision et la gestion des relations de leurs participants. «Africa Business School propose des ateliers professionnels visant à améliorer les compétences en réseautage, à identifier les opportunités de travail, à se préparer aux entretiens et à consolider l’image de marque personnelle. Ces ateliers, encadrés par des coachs spécialisés, aident les étudiants à développer des compétences relationnelles essentielles et à construire un profil professionnel solide pour leur avenir», relève Thérin.

Enfin, ces soft skills se transmettent en grande partie via la vie associative estudiantine et ses différentes activités para-pédagogiques. Qu’il s’agisse d’ateliers artistiques, de compétitions sportives ou de hackathons, le but de ces activités facultatives consiste à améliorer l’épanouissement des étudiants participants, à travers le développement d’attitudes favorisant l’intégration, la créativité et la communication. «La création de clubs et d’associations en tant qu’activités parascolaires présente de nombreux avantages pour les étudiants, leur offrant la possibilité d’expérimenter diverses expériences professionnelles, sociales mais aussi personnelles. Par exemple, participer à des hackathons commerciaux permet aux étudiants de mettre en pratique leur esprit d’innovation tout en collaborant avec des pairs sur des projets concrets», précise François Thérin. «Cependant, l’aspect le plus crucial réside dans les activités à fort impact social, comme les projets communautaires. Les étudiants y développent un sens aigu de la responsabilité sociale tout en contribuant au bien-être de la société», conclut le Senior Advisor.

Stages et conférences en complément

Les stages en entreprise se révèlent également capitaux pour permettre aux étudiants de compléter leur formation en soft skills tout en les aidant dans le choix d’un projet professionnel. «Les stages offrent une expérience pratique inestimable, complétée par des conférences spécialisées animées par des professionnels de divers domaines», souligne ainsi Aptel. «Assister à des conférences sur des sujets d’actualité, tels que la durabilité ou encore l’IA, leur permet par ailleurs d’approfondir leurs connaissances et de rester au fait des développements de pointe dans leur domaine d’études», complète François Thérin.

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Olivier Aptel, directeur général de Rabat Business School (UIR)

«Le développement des soft skills est aussi important que l’acquisition des connaissances académiques, car cela prépare nos étudiants à être des professionnels compétents, polyvalents et adaptés aux exigences du marché du travail»

                                                     

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François Thérin, directeur des programmes Full time et Senior Advisor auprès du doyen à Africa Business (UM6P)

«C’est principalement la mise en situation qui permet de développer un nouveau savoir-être ou d’enrichir un existant»

Des étudiants prennent la parole

«J’ai pu surmonter ma peur de m’exprimer en public»

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Apala Ockumba Lévy Farrel, lauréat du collège de management rabat Business School (UIR) diplômé d’une licence en management option finance

Les activités extrascolaires réalisées au sein de mon école ont eu un réel impact sur moi. Elles m’ont permis de développer de nombreuses facultés que je ne pensais pas pouvoir développer un jour, ou du moins pas aussi rapidement. En effet, je suis de base une personne de nature réservée et peu entreprenante. Grâce aux activités des clubs estudiantins auxquels j’ai appartenu, telles que les conférences ou encore les hackathons, j’ai rapidement appris à m’autochallenger et à améliorer mes compétences, en matière de travail d’équipe et de prise de parole en publique. J’ai en effet surmonté ma peur de m’exprimer face à un public, et dopé mes capacités communicationnelles grâce à ma fonction d’ambassadeur de mon école au cœur de ces différents évènements. J’ai aussi appris à cultiver l’esprit d’équipe en travaillant avec mes camarades de classe pour divers projets. Enfin, cette pluralité des activités estudiantines m’a aidé à mettre en avant et à approfondir plusieurs passions qui me tenaient à cœur, parmi lesquelles l’art, le journalisme ou encore la musique.

                                                     

«Une expérience inestimable en leadership»

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Kenza Bekkali, étudiante en Master 1 finance d’entreprise à l’ISCAE Casablanca

Ma participation aux activités parascolaires de l’ISCAE a été pour moi un vecteur de transformation à la fois profonde et holistique. Dans le cadre de ces dernières, j’ai pu assumer plusieurs rôles qui m’ont permis de développer une panoplie de compétences autant interpersonnelles que professionnelles. En tant que co-présidente du Rotaract Club ISCAE, j’ai acquis une expérience inestimable en leadership et en gestion d’équipe, me concentrant sur des initiatives à caractère humanitaire et social apportant un soutien concret à notre communauté. Cela m’a enseigné sur l’importance de l’écoute active, de l’empathie et du dévouement à l’égard des causes qui dépassent les intérêts personnels. Ces expériences ont également constituées un catalyseur de confiance en moi, chaque rôle endossé m’ayant confronté à des défis plus stimulants les uns que les autres. Enfin, les interactions avec un éventail d’individus ont affiné mes compétences interpersonnelles, me rendant plus flexible et aiguisant ma sensibilité aux nuances culturelles.

                                                     

«J’ai pu approfondir ma compréhension du travail en équipe»

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Farouk El Qaddouri, étudiant en 1re année Master in International Management à Africa Business School (UM6P)

Grâce à ces expériences d’apprentissage, j’ai pu approfondir ma compréhension du travail en équipe, de la pensée stratégique et de la gestion interculturelle. En tant que président de l’African consulting club, j’ai eu l’opportunité de collaborer avec des firmes de conseil multinationales, et d’organiser des évènements significatifs, comme la seconde édition du Mastercard Fintech Hackathon ou encore l’Unleash Hackathon, ce dernier ayant été coorganisé avec l‘Union africaine. Ces initiatives ont été cruciales pour pouvoir lier l’industrie à l’académie et nous former sur le problem solving, renforçant ainsi notre capacité à appliquer des concepts dans des situations pratiques complexes. Une réelle expérience éducative enrichie par un corps professoral de haut niveau, enseignant des matières critiques telles que la stratégie internationale, l’analyse de données et la gestion de la chaîne logistique.

                                                     

«Chaque expérience m’a permis de construire ma personnalité rofessionnelle»

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Kamar El Bekarri, étudiante en 1re année Master in International Management à Africa Business School (UM6P)

Participer à la vie active puis associative de l’Africa Business School a été une véritable révélation pour moi. Au-delà de l’amélioration de mes compétences en communication et en résolution de problèmes, j’ai pu découvrir l’importance du travail en équipe et de l’adaptabilité. Les évènements organisés par le club Africa Business Unit m’ont permis d’être confrontée à des situations inédites qui exigeaient souplesse et créativité. En tant qu’ambassadeur, j’ai aussi développé une écoute attentive, essentielle pour comprendre et répondre aux besoins des futurs étudiants. Chacune de ces expériences a constitué une brique supplémentaire dans la construction de ma personnalité professionnelle, me rendant autrement plus ouverte, patiente et résiliente. Enfin, sur le plan professionnel, le leadership que j’ai pu développer m’a préparée à assumer des responsabilités et à piloter des initiatives avec assurance.

Karim AGOUMI

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