«Pourquoi j’ai choisi le Maroc»… Des étudiants témoignent
Ils sont des milliers à se rendre au Maroc pour y poursuivre leurs études supérieures. Provenant des quatre coins de l’Afrique, ils sont séduits par la qualité de son enseignement, l’élan de solidarité de son peuple, sa pluralité ethnique ou encore sa proximité géographique. Des étudiants nous racontent les raisons qui expliquent un choix qu’ils «ne regrettent pas»…
■ «Le Maroc se démarque par son enseignement polyvalent et reconnu»
Etant à la base «panafricain» et très ouvert sur les autres cultures, j’ai sauté sur l’occasion d’étudier au Maroc lorsque celle-ci s’est présentée à moi durant un salon de l’étudiant au Gabon. J’ai choisi avant tout ce pays pour la qualité de son éducation, similaire à celle des pays développés. Le Maroc offre en effet un enseignement de qualité, à la fois polyvalent et reconnu. Y étudier m’ouvrira plus de portes pour accéder au marché du travail international. Autre avantage de cette destination qui m’a séduit, le fait que l’anglais y soit enseigné et pratiqué. Les marocains cultivent en effet un réel intérêt pour cette langue et en démontrent une maîtrise que l’on ne retrouve pas forcément dans les autres pays. Enfin, la solidarité marocaine m’a particulièrement étonné et m’a rappelé celle de ma propre ethnie, de par sa spontanéité et sa simplicité. A cela s’ajoute l’hospitalité de ce peuple à l’égard des Gabonais, les deux pays entretenant de forts liens d’amitié. Ainsi, lorsque je suis arrivé au Maroc, ce sont des enseignants marocains qui m’ont intégré au sein de la communauté estudiantine. Néanmoins, vivre à l’étranger n’est pas non plus à mon sens exempt de défauts. L’éloignement géographique tout d’abord. En effet, ma famille et mes proches me manquent. Cela fait plus de deux ans que je ne suis pas retourné dans mon pays. Il y a aussi la barrière de la langue. Je ne parle toujours pas darija aujourd’hui, me contentant pour le moment de quelques termes de «survie» afin de pouvoir faire mes courses ou me déplacer sans trop de difficultés. Ce que je retiendrais de ce pays, sa tanjia qui m’a fait voyager en une bouchée de pain…
■ Proximité culturelle et qualité de vie
Après mon bac, j’ai eu le choix entre rester au Sénégal (mon pays d’origine) ou étudier à l’étranger. Dans mon domaine, les technologies industrielles, il se trouve que le Maroc présente un enseignement de qualité et de pointe. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi cette destination pour y étudier. Par ailleurs, les deux pays comprennent beaucoup de similitudes du point de vue culturel, qui font que je ne me suis jamais sentie dépaysée. Ainsi, leurs gastronomies ont bon nombre d’ingrédients en commun, tels que les épices ou encore l’huile d’olive. Les comportements sociaux sont, quant à eux, très similaires, qu’il s’agisse des embrassades pour se saluer ou de la jovialité contagieuse. Autre point commun, la religion dominante pratiquée par les deux pays qui n’est autre que l’Islam. Ma liberté de culte n’a ainsi jamais été atteinte, et ma foie s’est même considérablement renforcée. Ce qui m’a également séduite au Maroc, c’est le niveau de vie que j’ai trouvé relativement accessible, tout en offrant une qualité de vie que l’on ne trouve pas en Europe et même dans certains autres pays africains. Le prix des légumes et des fruits, par exemple, est trois fois moins élevé qu’au Sénégal. Une différence significative et non négligeable ! Le pays m’a néanmoins posé quelques problèmes d’adaptation, notamment au niveau de la pratique de la langue. En effet, ne pas maîtriser la darija m’a écartée de bon nombre de discussions et d’évènements qui auraient pu parfaire mon intégration!
■ De multiples opportunités socio-professionnelles
Lorsque j’étais en classe de terminale, j’ai appris que le ministère de l’Enseignement supérieur du Cameroun (mon pays) accordait des bourses aux étudiants désirant poursuivre leurs études dans plusieurs pays, parmi lesquels le Maroc. Je suis alors entré en contact avec l’Association des lauréats camerounais du Maroc, qui m’a informé des nombreuses opportunités professionnelles offertes aux lauréats camerounais. Par la suite, une fois ma licence terminée, j’ai intégré l’UM6P, avec une bourse complète. Outre sa culture de l’excellence qui, par le biais des bourses d’études permet d’accéder aux meilleures écoles, j’ai choisi le Maroc car l’enseignement supérieur y est dispensé en langue française.
Parmi les autres avantages de cette destination, la diversité et le réseautage. J’ai en effet pu avoir les contacts de dizaines d’étudiants et d’enseignants originaires des quatre coins de l’Afrique, notamment du Tchad, d’Egypte ou encore du Kenya. La porte ouverte à de nombreuses opportunités socio-professionnelles! Seule contrainte venant noircir ce tableau, celle de la langue darija, parlée par 80% des Marocains, qui a nécessité pour ma part un réel temps d’adaptation. Je garde quoi qu’il en soit en mémoire un souvenir impérissable du Maroc: l’extrême générosité de ses habitants.
Chaque mois de Ramadan, je suis invité plusieurs dizaines de fois à rompre le jeune avec mes camarades marocains. Qu’il s’agisse de proches ou de simples connaissances, cette coutume fait chaud au cœur!
■ «J’avais soif de découvrir de nouvelles perceptions de la vie»
La première raison pour laquelle j’ai choisi le Maroc pour mes études supérieures est le fait que le pays est en train de devenir l’une des principales destinations estudiantines d’Afrique. Lorsqu’on se réfère au classement des meilleurs universités francophones, force est de constater que le Maroc rafle la mise, et ce quelque soit la filière recherchée. Autre point important qui a conforté mon choix pour ce pays, sa diversité. J’aime être en contact avec des cultures différentes et j’ai soif de découvrir de nouvelles perceptions de la vie. Outre les Marocains, le pays regorge en effet de ressortissants de l’Afrique subsaharienne. Sont notamment représentés les communautés ivoiriennes, gabonaises ou encore sénégalaises, dont je garde encore en bouche le goût de son délicieux thieb (une rfissa à base de riz, de légumes et de poisson). Les côtoyer m’a permis de devenir plus tolérant et de développer une ouverture d’esprit en évoluant dans un environnement pluriethnique, ce qui facilitera certainement plus tard mon intégration sur le marché du travail. Parmi les autres avantages qui m’ont fait également pencher pour le Maroc, la possibilité qu’offre le pays d’intégrer des groupes de dimension internationale, ainsi que des filiales de franchises réputées à l’échelle mondiale. Des débouchés valorisants sans l’ombre d’un doute. Néanmoins, certains secteurs se montrent difficiles d’accès pour les étrangers. C’est le cas de la finance, un «cercle fermé» qui commence fort heureusement à s’ouvrir depuis plusieurs années. Mon séjour au Maroc m’a en tout cas profondément marqué. J’ai été en admiration devant les nombreux sites touristiques que j’ai pu visiter. Des endroits pittoresques comme la médina de Fès, L’Oukaimeden ou encore la place Jemaa El Fna, qui m’ont marqué de par leur histoire et leur beauté.
■ «Un diplôme valorisé et valorisant»
J’ai choisi de poursuivre mes études au Maroc pour le poids conséquent qu’y occupent la culture et la tradition. L’on ressent réellement un enracinement, un rapport profond qu’entretiennent les Marocains avec leurs racines. Les chants religieux et la musique traditionnelle m’ont particulièrement marqué. Une attache qui m’a immédiatement séduit puisqu’elle me correspond, étant moi-même très axé sur la spiritualité. Comptant également parmi les arguments qui ont précipité mon départ pour le Maroc, la réputation de ses universités. En effet, le diplôme marocain est à la fois valorisé et valorisant. Une fois celui-ci en poche, l’on peut aisément espérer en tant que subsaharien occuper un poste important dans son pays d’origine. Autre point fort de la destination, ses opportunités linguistiques. Depuis mon arrivée, j’apprends et je pratique régulièrement l’arabe et l’anglais. Des langues qui s’avèrent particulièrement reconnues dans le monde du travail. Le climat aussi y est agréable. Il intègre les quatre saisons, au lieu de deux seulement dans mon pays. Je passe ainsi l’hiver à la neige et l’été sur les plages ou à la piscine. Une pluralité des conditions climatiques qui permet de briser la routine et impacte positivement le moral. Enfin, la proximité géographique se veut aussi un bon point à ne pas négliger. Je peux en effet rendre régulièrement visite à ma famille, le trajet en avion par vol direct ne dépassant pas quatre heures. Pour ce qui est du négatif, je citerais en premier lieu les arnaques qui visent en premier les étrangers. Par exemple, il m’est arrivé de payer une course 50 DH parce que le taximan n’avait pas enclenché le compteur de manière délibérée. Les démarches administratives peuvent aussi représenter un calvaire, lorsqu’on est confronté aux barrières linguistiques et culturelles.
■ «L’évasion parfaite»
J’ai toujours voulu découvrir d’autres pays africains en dehors du Nigeria, et le Maroc, de par sa riche culture et son atmosphère dynamique, était en tête de ma liste. Destination touristique prisée, le Maroc était un pays que j’avais toujours rêvé de visiter. Il offrait l’évasion parfaite ainsi que la possibilité de rencontrer des personnes de pays divers, le tout en un seul lieu. Mais ce qui a appuyé ma décision, c’est l’opportunité de faire partie de la prestigieuse Africa Business School au sein de laquelle j’ai obtenu une bourse d’études complète (100%).
M’engager dans un programme de master ici me permet de poursuivre mes études dans un environnement à la fois stimulant et enrichissant, un mariage parfait entre découverte et études. J’avais également pris contact avec des étudiants déjà présents à l’école, et leurs témoignages m’ont conforté dans mon choix. Ils m’ont fait comprendre qu’intégrer Africa Business School était une décision que je n’allais pas regretter, compte tenu de l’ambition du Maroc de se positionner comme un pôle d’enseignement supérieur et de recherche en Afrique. De plus, les opportunités de carrière au sein de Casablanca Finance City me permettent d’envisager un avenir professionnel brillant.
Bien qu’être loin de chez moi soit un défi, le fait d’avoir des camarades partageant un background similaire a rendu la transition beaucoup plus facile. En bref, j’apprécie vraiment mon parcours ici, et je suis reconnaissante pour les expériences et les opportunités de développement personnel qui m’ont été offertes ici.